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INVITÉ D’HONNEUR DU PARLEMENT IVOIRIEN El Malick Ndiaye plaide pour une Afrique souveraine et unie

En visite à Abidjan, El Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a livré un discours marqué par la fraternité et l’ambition panafricaniste. Entre hommage aux liens historiques unissant le Sénégal et la Côte d’Ivoire, plaidoyer pour une intégration régionale renforcée et appel à la jeunesse africaine, il a réaffirmé l’engagement du Sénégal en faveur d’une Afrique unie et souveraine.

Invité d’honneur à l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale ivoirienne, El Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, a livré, ce lundi 20 janvier, un discours empreint de fraternité et de vision panafricaniste. Insistant sur les relations historiques entre Dakar et Abidjan, il a réaffirmé la volonté du Sénégal de renforcer la coopération bilatérale et régionale.

Intégration africaine et diplomatie parlementaire

Dès les premiers instants de son allocution, El Malick Ndiaye a salué l’excellence des relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, rendant hommage aux figures fondatrices des deux nations : « Cette osmose témoigne de la longue tradition de relations étroites entre nos deux Républiques sœurs, tradition que le Président du Sénégal était venu vivifier lors de sa visite à Abidjan le 7 mai 2024 », a-t-il rappelé. El Malick Ndiaye  a souligné que cette visite avait abouti au renforcement du cadre juridique de coopération avec la signature de 37 accords, preuve de la vitalité des échanges entre les deux pays. Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal a ensuite appelé à une harmonisation législative accrue au sein de la CEDEAO, plaidant pour une coopération parlementaire renforcée afin de répondre aux aspirations des populations. « Nous devons œuvrer à renforcer la coordination, l’harmonisation législative et l’efficacité de nos actions, afin de bâtir une CEDEAO véritablement tournée vers les peuples », a-t-il affirmé devant un parterre de députés et de personnalités politiques. Cette volonté s’inscrit dans une vision plus large du nouvel agenda politique sénégalais, marqué par des réformes démocratiques et une volonté de rupture.

Appel vibrant à la jeunesse africaine

Évoquant l’élection présidentielle de mars 2024 et la victoire de Bassirou Diomaye Faye, M. Ndiaye a mis en avant la maturité démocratique du Sénégal, qui a connu une troisième alternance pacifique. Il a aussi souligné les avancées en matière d’inclusion, notamment l’entrée historique de quatre députés en situation de handicap à l’Assemblée nationale. « Le nouveau parlement sénégalais se veut une chambre de rupture qui jouera pleinement son rôle de législateur, de contrôle et d’évaluation des politiques publiques », a-t-il déclaré. Concluant son discours sur une note inspirante, le Président de l’Assemblée nationale sénégalaise a exhorté la jeunesse africaine à s’engager pour une Afrique souveraine et prospère. « Nous avons une grande responsabilité historique envers les futures générations, car incontestablement, les choix que nous faisons aujourd’hui auront un impact direct sur leur vie », a-t-il insisté. Citant l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma, il a rappelé : « La vérité, il faut la dire, aussi dure qu’elle soit, car elle rougit les pupilles mais ne les casse pas ». Dans un climat régional marqué par des défis politiques et économiques, ce discours a résonné comme un appel à l’unité et à l’action, confirmant la volonté des nouvelles autorités sénégalaises de jouer un rôle moteur dans la transformation du continent.

KHALY SARR

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