Par MOHAMED GASSAMA
Au lieu de raser les murs ou de faire leur « mea culpa », pour le désastre économique entraîné, des gens de sac et de corde ne trouvent rien dautre que loutrecuidance de se pavaner dans les média et supports digitaux. Comme si de rien nétait, ils déambulent au vu et au su de tout le monde et feignent doublier quils sassimilent à des pilleurs de la société et des usurpateurs des ressources nationales. Sous ce rapport, leur châtiment ne devrait pas séloigner dun isolement à vie. À vrai dire, ces malfrats politiques ne doivent plus prendre place aux côtés dhonnêtes citoyens. Réellement, à qui faisons-nous face ? Sans aucun doute, à des conspirateurs et comploteurs, mus, uniquement, par la volonté de semer le désordre. Cest à se demander sils nont pas une pierre à la place du cœur, tant ils entretiennent de la haine, de la jalousie et de la rancœur contre Sonko. Sans ambages, ils ne roulent que pour léchec du Gouvernement. Rien de ce qui peut faire avancer le pays ne les intéresse. Ils ne sopposent pas à un Projet ou à une Politique, ils sopposent, tout simplement, à un homme : Ousmane Sonko.
En clair, tout le tintamarre quils font actuellement ne vise quà cacher leurs lacunes et autres cafards. Nous avons beau vouloir clamer les vertus de la rupture et prôner la pluralité des opinions mais, si lon ny prend garde, le syndrome de lanarchie va semparer de lécosystème politique. En effet, nul ne comprend un tel brouhaha après un exercice de transparence et de responsabilité effectué par une Institution aussi prestigieuse que la Cour des Comptes. En tout cas, si des malfaiteurs pensent pouvoir sen sortir sans coup férir, quils se détrompent car justice se fera, à coup sûr. Il ne sert donc à rien de hausser le ton, de verser dans la manipulation ou de crier à la victimisation, tout sera mis sur la table et chaque protagoniste répondra inéluctablement de ses actes.
Ne soyons pas pressés et évitons surtout daller plus vite que la musique. Cest dans ce sens quil importe dharmoniser la communication gouvernementale. Le but de la communication, en général, cest de voir ce dont a besoin le peuple et de lui servir ce quil veut. Pour ce faire, une bonne coordination de la communication devient un impératif, surtout en ces temps de redressement où chaque mot est interprété, à tort ou à raison. En effet, les pourfendeurs du « Jub-Jubal-Jubbanti » ne guettent que les déclarations ou sorties des Ministres, Directeurs généraux ou Présidents de Conseil dadministration ou de surveillance pour tenter de rebondir dans le jeu politique. Alors, il urge de trouver de la cohérence entre les actions publiques, brillamment menées par Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et linformation des citoyens. Sans verser dans le triomphalisme, lÉtat est à pied dœuvre et se concentre résolument sur la satisfaction des besoins fondamentaux des populations, par contre, il y a encore du chemin pour atteindre les différentes cibles. Que faire pour y parvenir ? Cest la grande question de lheure.
BRAVO POUR LA PERTINENCE