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Mettre le Sénégal sur les rails de la prospérité

Un financement de 18.496,83 milliards entre 2025 et 2029

Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau référentiel de la politique économique et sociale Vision Sénégal 2050, le coût du financement pour le quinquennat 2025-2029 fixé estimé à 18.496,83 milliards FCFA afin de mettre le Sénégal définitivement sur les rails de la prospérité. D’après les prévisions, 100% des ménages sénégalais auront accès à l’eau et à l’électricité d’ici la fin du premier mandat du Président Bassirou Diomaye Faye. L’espérance de vie des Sénégalais augmentera en moyenne de 4 ans, passant de 68 à 72 ans en 2029. Dans tous les secteurs d’activités, des sommes colossales vont être dépensées pour faire décoller l’économie du pays.

Par ABLAYE DIALLO

Le premier mandat du Président Bassirou Diomaye Faye servira à mettre les fondements pour la réalisation de l’agenda national de transformation de l’économie sénégalaise. En effet, un financement de 18.496,83 milliards FCFA est prévu entre 2025 et 2029 pour mettre le Sénégal sur les rails de la prospérité et la justice sociale. Il faut souligner que le secteur public va contribuer à hauteur de 62,3%, le privé à 14,1%, le partenariat public privé à 23,6%. La répartition des investissements publics par axe stratégique va se passe comme suit : l’économie compétitive (31,1%), capital humain de qualité et équité sociale (34,4%), aménagement du territoire et développement durable (19,6%) et Bonne gouvernance et engagement africain (15,6%). En ce qui concerne la politique industrielle nationale, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, le cabinet Performance Groupe de Victor Ndiaye et les hauts cadres de l’administration sénégalaise ont fait des choix sélectifs et assumés en donnant la priorité aux filières à fort potentiel en l’occurrence agriculture et agro-alimentaire, ressources naturelles (phosphate, pétrole, pétrochimie, mines, sel), industries manufacturières (industries pharmaceutiques, habillement, recyclage), des services à forte valeur ajoutée (tourisme, numérique).

Une croissance économique entre 6,5% et 7% pour la période 2025-2029

Sous la houlette du Premier ministre, les objectifs stratégiques seront accès sur le développement des moteurs de croissance dans les pôles territoires compétitifs, la mise en place une macro-économie soutenable, le développement du financement domestique et les financements innovants, la construction d’un cadre des affaires attractif et de liberté économique pour le secteur privé national et l’investissement étranger, la mise en place d’un système de recherche et d’innovation dynamique, l’accélération de la révolution numérique de l’économie. Les plans locaux de développement identifieront les catalyseurs pertinents pour soutenir et accélérer l’industrialisation dans chaque pôle, notamment en termes d’infrastructures physiques de base et le capital humain nécessaire. La politique industrielle pourra, au besoin, porter sur l’exploitation des opportunités liées aux ressources naturelles du pays. Il est également prévu la mise en place d’une politique d’emploi efficace et renforcement de la sécurité. S’agissant des perspectives économiques 2025-2029, les hauts cadres du ministère du Budget et des Finances et ceux de l’Economie soulignent un contexte économique favorable avec l’exploitation des hydrocarbures. Ils prévoient ainsi une croissance économique entre 6,5% et 7% pour le premier quinquennat du Président Bassirou Diomaye Faye. Les experts s’attendent aussi à une amélioration de l’efficacité de l’investissement pour un meilleur climat des affaires dans un environnement de liberté économique. On espère également à une contribution positive de l’innovation à la croissance et une inflation stable autour de 2% entre 2025-2029.

Amélioration de la balance commerciale

Pour redynamiser l’économie sénégalaise en crise, il faudra un approvisionnement correct du marché avec le renforcement de la régulation sur le marché et de la concurrence. Les hauts cadres des Finances publiquesprévoient une nette amélioration de la balance commerciale et du solde extérieur courant. Au plan macro-budgétaire 2025-2029, les prévisions tournent autour d’une réduction du déficit budgétaire à 3% du PIB dans un délai raisonnable. Pour les recettes fiscales, les experts prédisent un élargissement de l’assiette avec une rationalisation des dépenses fiscales. Ils préconisentune lutte acharnée contre la fraude et l’évasion fiscale. Pour avoir des recettes non fiscales en amélioration, il est prévu une évaluation préalable des ressources naturelles par l’Etat. Une meilleure négociation des contrats (miniers, énergétiques etc) des licences et des permis d’exploitation, sera assurée par les nouvelles autorités.

Dans le nouveau référentiel de la politique économique et sociale, une subvention à l’énergie avec une rationalisation et un meilleur ciblage est préconisée. Quant aux dépenses courantes, une maîtrise par la promotion du volontariat (réhabilitation des édifices publics, reboisement, prévention et gestion des inondations etc.) est demandée. Il faut noter que les centrales d’achat pour la consommation publique seront d’une grande utilité pour économiser les ressources de l’Etat. Les experts appellent de tous leurs vœux aurenforcement de l’efficacité des dépenses d’investissement mais aussi au développement d’une stratégie dynamique d’intervention dans le marché des titres publics. Tout sera mis en branle pour un reprofilage de la dette publique pour atteindre 70% du PIB dans un délai raisonnable. Une recomposition de la dette est aussi dans les tuyaux avec une baisse progressive du poids de la dette extérieure dans le portefeuille de l’Etat central. Les hauts cadres de l’administration mentionnent également la nécessité de la maitrise de la dette du secteur parapublic pour obtenir un changement systémique de l’économie sénégalaise.

De grands bonds en avant attendus

Pour les indicateurs d’impact de la Vision Sénégal 2050, de grands bonds en avant sont attendus. En effet, le PIB/habitant en 2023 qui est 1660 dollars américains(997132,45FCFA) va passer à 2468 dollars (1482483,67FCFA) en 2029 en raison du boom économique. Le ratio de dette en pourcentage du PIB en 2023 est à 84% mais devrait se fixer à 70% pour 2029. Mieux encore, l’espérance de vie qui s’élève à 68,90 ans en 2023 va atteindre 72,49 ans en 2029. Le taux d’accès à l’électricité est de 86% en 2022. Il sera de 100% en 2029 d’après les prévisions des experts. Et le taux d’accès à l’eau potable est de 97% en 2022. Il sera aussi à 100% d’ici la fin du mandat du Président Bassirou Diomaye Faye. L’accès à l’assainissement amélioré qui est de 62,6% en 2023 sera porté à 82,6% d’ici 2029.

Pour le développement et aménagement du territoire, ce sont 7% des investissements publics qui seront engagésnotamment avec le Programme national de planification urbaine et de gestion des risques (PNPUS). Pour les transports et infrastructures, les dépenses vont s’élever à 11,2% des investissements publics notamment avec le Projet de réhabilitation de la ligne ferroviaire Dakar-Tamba. Dans le secteur de l’agriculture, on sera à 10,5% des investissements publics avec le projet de construction de magasins de stockages, de chambres froides, pour une autosuffisance en lait et pour l’achat d’équipement de surveillance maritime. Les experts n’ont pas manqué de souligner dans le document référentiel que pour un développement rigoureusement exécuté, il faut : un leadership fort, une planification stratégique, une coordination interministérielle, une mobilisation des ressources, un engagement des parties prenantes, un suivi-évaluation, une bonne communication et une sensibilisation des masses.

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