Actualité Politique

Relations Diomaye–Sonko :

 Olivier Boucal oppose un démenti formel aux rumeurs de division et souligne une communication permanente

 

Invité de l’émission dominicale Point de vue dimanche 13 juillet 2025, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, s’est exprimé sans détour sur les relations entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans un contexte marqué par des interprétations diverses des récentes prises de parole du chef du gouvernement, M. Boucal a tenu à dissiper tout malentendu et à rétablir les faits.

 

Clarification sur les rôles et les prises de parole

Interpellé sur une supposée tension entre les deux têtes de l’exécutif, à la suite d’une déclaration jugée incisive d’Ousmane Sonko, le ministre a rappelé la distinction nécessaire entre les fonctions institutionnelles et les responsabilités partisanes. « Il faut d’abord distinguer le Premier ministre du président du parti. La dernière fois, c’est le président du parti PASTEF qui s’est exprimé », a expliqué Olivier Boucal. Une précision qui, selon lui, permet de contextualiser les propos tenus et d’éviter les amalgames.

 

Un modèle politique atypique fondé sur le débat

Le ministre a mis en avant l’originalité du fonctionnement du parti PASTEF – Les Patriotes, en rupture avec les logiques politiques traditionnelles. Il a notamment souligné la culture de la critique interne comme pilier de la démocratie au sein de cette formation. « Chez nous, la critique interne, y compris publique, est une pratique normale. Même le plus petit militant peut interpeller ou critiquer le président du parti », a-t-il affirmé. Ce fonctionnement, selon lui, repose sur une exigence de transparence et de responsabilité, et se prolonge jusque dans les sphères de l’État.

 

Des relations personnelles et politiques solides

Sur le plan personnel et institutionnel, Olivier Boucal a insisté sur la solidité du lien entre le président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. « Il n’y a aucun problème entre eux. Je peux vous l’assurer. Les relations sont excellentes et dépassent même le cadre politique », a-t-il déclaré. À l’appui de cette affirmation, il a évoqué un fait emblématique : « Tout le monde sait que le président Diomaye a donné le nom de son enfant à Ousmane Sonko. »

 

Rappel des engagements et dynamique gouvernementale

Revenant sur les critiques formulées récemment par le chef du gouvernement à l’endroit de certaines lenteurs administratives, le ministre les a présentées comme un appel à la rigueur, conforme aux engagements pris devant les électeurs. « Le Premier ministre veut accélérer certains dossiers. Il s’agit d’un rappel adressé aux militants et aux responsables du parti, pour que chacun reste aligné avec les attentes du peuple sénégalais », a-t-il expliqué.

 

Olivier Boucal a réaffirmé l’unité et la cohésion au sommet de l’État. « Il n’y a ni tiraillement, ni divergence de fond. Le cap est clair, les rôles sont bien définis et la dynamique reste collective », a-t-il assuré, apportant ainsi un démenti formel aux rumeurs de division. Le ministre a insisté sur le fait que l’action gouvernementale reste fondée sur une vision partagée, articulée autour des promesses de rupture et de transformation structurelle du Sénégal.

Cheikh Thiam

Articles similaires

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires