L’Assemblée nationale du Sénégal a examiné, ce samedi 28 juin 2025, le projet de loi portant loi de finances rectificative pour l’année budgétaire en cours. Présent devant les députés, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a apporté des éclaircissements sur l’origine de la dette publique, évaluée à environ 10 000 milliards de francs CFA.
Dans un hémicycle attentif, le ministre a tenu à préciser que cette dette ne saurait être imputée à l’actuelle équipe gouvernementale. « Les 10 000 milliards ne relèvent pas de la responsabilité du gouvernement actuel. C’est une dette héritée du régime de Macky Sall », a-t-il affirmé lors de son intervention.
Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs parlementaires de l’opposition interrogent la gestion financière de l’État et la trajectoire budgétaire suivie depuis l’alternance politique. Cheikh Diba a ainsi cherché à dissiper toute confusion autour de l’origine des engagements financiers de l’État.
Le projet de loi de finances rectificative 2025, en discussion, vise à réajuster les prévisions budgétaires en tenant compte des priorités de la nouvelle administration, du contexte économique international et des contraintes de trésorerie. Le débat parlementaire se poursuit sur les nouvelles orientations que le gouvernement souhaite impulser à travers cet exercice budgétaire.
Cheikh Thiam