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AGRESSION CRAPULEUSE CONTRE MNF Entre indignations hypocrites et accusations subjectives

 

Même en prison, Sonko hante

la cervelle de ses détracteurs !

 

Quand la patronne de 7 TV, Maïmouna Ndour Faye, a été victime d’une agression dans la nuit du jeudi 29 février au vendredi 1 mars dernier, une meute d’aboyeurs indignés s’est déchainée, pas pour compatir à la douleur de MNF, mais pour flétrir les personnes déjà coupables dans leur tête ou le principal responsable.

 

Le journaliste Madiambal Diagne, réputé pour sa sonkophobie proverbiale, ne s’est pas empêché d’accuser lâchement Ousmane Sonko d’être l’instigateur de cette agression qui fait actuellement couler beaucoup à cause de ses multiples zones d’ombre. « Dire que ce sont des salopards de cet acabit qu’on cherche à amnistier ! Depuis 3 ans j’attire l’attention sur les menaces sur la paix civile et sur les journalistes libres du fait de Ousmane Sonko et de ses partisans ». Et voilà sans avoir une once de preuve, le patron du groupe Avenir communication accuse sordidement Ousmane Sonko. Mais le premier salopard, c’est celui qui accuse d’autres d’en être.

MADIAMBAL ET YÉRIM OUVRENT LE BAL

Et c’est insultant de voir un proche du Président Macky Sall utiliser ces mots insanes, insolents à l’endroit d’autres Sénégalais dont le seul tort qui les a conduits, pour la plupart, en prison est de vouloir jouir d’un droit constitutionnel : manifester ou exprimer librement une opinion. Aujourd’hui, Madiambal Diagne se permet de tout dire, de tout faire, d’insulter qui il veut sans jamais être inquiété. Oui, il ne sera jamais inquiété tant que son protecteur providentiel sera à la tête de ce pays et c’est ce qui explique ces torrents de sordidités qu’il verse quotidiennement sans retenue sur Ousmane Sonko et tout ce qui touche Pastef. Quel est le seul journaliste qui ose faire pareil à l’endroit, je ne dirai même pas du Président mais d’une personnalité quelconque de la République sans courir le risque d’un mandat de dépôt ? L’axe du mal, c’est Sonko et ses partisans, les tueurs et les assassins, c’est Sonko et ses partisans, les saccageurs de biens publics, c’est Sonko et ses partisans. En un mot, le mal du Sénégal, ce sont les Patriotes et leur leader. Les bons, les doux, les pacifiques, les vertueux, les propres c’est le Président Macky Sall et ses partisans. Voilà la République de Madiambal ! Quel manichéisme madiambalesque !

Dans la même foulée, son confrère de la même étoffe, Cheikh Yérim Seck, serine la même accusation contre les mêmes personnes : Sonko et ses partisans. « J’apprends avec stupéfaction l’agression sauvage contre Maïmouna Ndour Faye, une femme de qualité, une amie proche que je n’ai cessé de mettre en garde contre les tueurs qui ensanglantent le Sénégal toutes ces dernières années. Que Dieu lui Préserve la vie ! Les terroristes qui l’ont saignée, dans le cadre d’un projet diabolique de musellement des résistants résiduels de la liberté d’expression, ne tarderont pas à être retrouvés. Je contribuerai de toutes mes forces à l’enquête. » Si Cheikh Yérim Seck se hâte de dire qu’il va contribuer à l’enquête, on doit se poser des questions s’il est témoin ou bien s’il a été, avant ou après l’agression de MNF, au courant d’une planification de l’attaque contre notre consœur. Cheikh Yérim ferait mieux de s’occuper de toutes ses affaires judiciaires pendantes devant la justice au lieu de s’immiscer dans un dossier dont le seul dessein est d’éclabousser Ousmane Sonko. Ces deux accusent-ils Sonko et son camp sous le coup de l’émotion, de la colère ou d’une simple sonkophobie ? C’est la dernière thèse qui est plus plausible.

LE PRÉSIDENT SUIT LE RYTHME DES CONDAMNATIONS

De toutes les condamnations, celle qui a retenu notre attention, c’est celle du Président Macky Sall. En effet, il dit dans X : « Je condamne fermement cet acte de violence lâche et inexcusable contre la journaliste Maïmouna Ndour Faye. La liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être protégé et respecté en toutes circonstances. Aucune forme de violence ne saurait être tolérée, et les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice. Je tiens à lui exprimer tout mon soutien et réitère mon engagement à garantir un environnement sûr et serein pour tous les professionnels des médias dans notre pays. » Tous les Sénégalais ont applaudi quand le chef de l’Etat, garant de la sécurité des Sénégalais et de leurs biens, a condamné cette agression contre MNF. Mais la fausse note dans cette condamnation, c’est en voulant donner des motifs sous-jacents à cette agression. Condamner l’agression contre MNF et parler de la protection de la liberté de la presse, c’est conclure hâtivement que cet acte aurait des soubassements politiques relatifs au métier de la journaliste. Par conséquent, elle aurait été agressée parce qu’elle exerce son métier avec une liberté assumée. Et là, le Président va vite en besogne parce qu’aucune enquête n’a encore édifié les Sénégalais sur les mobiles de cette agression même si des confrères ont déjà commencé à éclairer la lanterne des Sénégalais mais aussi à assombrir le dessein funeste des sycophantes de Sonko.

Même les journalistes, dans un réflexe corporatiste, sont allés jusqu’à dire que c’est une tentative d’assassinat alors les fins limiers de la Sûreté urbaine n’avaient même pas encore commencé leur enquête. Si certains d’entre eux détiennent déjà des informations probantes, à eux de les livrer aux enquêteurs pour le jaillissement de la vérité sur cette affaire qui s’enténèbre à mesure que certains hâbleurs ouvrent la bouche pour pérorer.

Dans le champ politique, Barthélémy Dias n’a pas tardé à accuser subjectivement et honteusement Ousmane Sonko pour des raisons politiciennes. « Quand on a attaqué 24 chrono et l’As, personne dans ce pays n’a posé des questions pour savoir qui l’a fait…Quand on a attaqué Talla Sylla à coup de marteau, personne ne s’est posé des questions. Tout le monde savait qui l’a fait. Ce qui s’est passé avec Maïmouna Ndour Faye, tout le monde sait qui est à l’origine de ça. Ce sont les personnes qui ont incité les jeunes à la violence, à la haine, à la rancœur, qui ne font que verser dans la ruse le mensonge et la manipulation ». C’est l’hôpital qui se moque de la charité puisque c’est récemment que la Cour suprême a confirmé sa culpabilité dans le meurtre de Ndiaga Diouf. Ses propos ne sont en rien sibyllins, ils désignent lâchement et couardement le leader de ces jeunes patriotes. Il ne sera pas le seul.

SHOW D’INDIGNATION PHARISAÏQUE

D’autres politiciens lui ont emboité le pas dans des déclarations allusives. Tous incriminent les ex-détenus à l’origine de cette violence qui s’est abattue sur la patronne de 7TV et dont le parrain crèche actuellement au Cap Manuel. Et le fait, dans un instinct grégaire, de se regrouper avec les hommes de média devant les locaux de la 7TV pour apporter leur solidarité à MNF et de hurler en même temps que les faux-culs en dit long sur leur intention de nuire à Ousmane Sonko et ses partisans. Lors de ce rassemblement où les instincts haineux ont pris le dessus sur la raison lucide, il était plus question de clouer au pilori les coupables de cet acte d’agression que de compatir à la douleur de Maï. Dans la procession de politiciens de journaleux, chacun a fait son show d’indignation pharisaïque. Certains ont loué les qualités et le talent d’intervieweuse de Maï, la Xena, Guerrière des médias. Chaque intervenant, larme de crocodile à l’œil, défendait la liberté de la presse menacée depuis l’agression de MNF. Quand Pape Alé a été kidnappé à deux reprises et mis au gnouf, la liberté de presse n’était pas menacée parce que, pour certains de ses confrères parlant dans le même registre que le ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam, le propriétaire de DakarMatin n’est pas journaliste mais un propagandiste à la solde de Sonko. Quand Serigne Saliou Guèye était envoyé à Rebeuss pendant un mois, la liberté de la presse n’était pas menacée parce que, le patron de Yoor-Yoor Bi, qui a blanchi sous le harnais depuis 1991, n’est pas détenteur d’une carte de presse délivrée par les pontifes des médias. Quand Mame Birame Wathie et Pape Makhtar Diallo se sont fait agresser par des éléments identifiés, la liberté n’était nullement menacée. Quand Babacar Fall de la RFM était menacé et insulté, la presse était vraiment libre. Quand le journaliste Moussa Fall de Dakaractu a subi une agression à Kaolack, la liberté de la presse tournait à plein régime. Quand Mor Amar du journal EnQuête ainsi que des consœurs dont Absa Anne de Seneweb étaient violemment agressés par les FDS bien identifiées, la liberté de la presse était bien une réalité dans notre républiquette.

 

 

JOURNALISTES, TELS DES SHERLOCK

HOLMES, COLUMBO OU DERRICK !

Certains journalistes, tels des Sherlock Holmes, Columbo ou Derrick, ont vite fait de linker l’agression à des motivations politiques. Aujourd’hui avec les derniers développements de nos confrères des Échos, il s’avère qu’on est sur la piste d’une agression crapuleuse. Selon leur édition d’avant-hier, « la directrice générale de 7 TV a été attaquée par un homme à capuche blanche vers 3 h 18 mn du matin alors qu’elle était au téléphone avec le ministre Abdoulaye Seydou Sow. En sortant de sa voiture pour regagner son domicile, l’assaillant la plaque à trois reprises, lui arrache son sac à main de marque Dior contenant une somme de 2 millions FCFA avant de disparaître en direction de la colline ». En plus des 2 millions, rapporte la même source reprise par Pressafrik, « le sac contenait également des bijoux de valeurs, une montre en or et une boucle d’oreille. L’agresseur les a emportés en laissant le sac dans un endroit pas loin du lieu de l’agression avec les pièces d’identité de la journaliste ». De telles informations douchent « les orages désirés » de ces journalistes-Columbo et autres politiciens-Sherlock Holmes.

Il appert que certains journalistes et politiciens sonkophobes se sont empressés de faire le lien entre la libération de certains détenus politiques et l’attaque contre MNF. Adopter une telle posture, c’est vouloir plonger les Sénégalais dans l’imposture. Alors ceux (journalistes, politiciens et autres affairistes) qui accusent Sonko et son camp, pourquoi on ne pourrait pas légitimement leur renvoyer ces mêmes accusations et les mettre dans une position de suspects qui en savent plus ? Dans une enquête, il ne faut négliger aucune piste et ceux qui se dépêchent d’accuser Sonko sans preuve peuvent ou veulent bien imprimer une direction aux officiers de police judiciaire ou les dévier de la piste de vérité.

Parler de cette agression en se référant aux détenus politiques, c’est donc conclure que les agressions ont commencé dans ce pays après leur libération récente. Alors que dire donc du Maggi Pastef, Doyen Sèye, qui a rendu l’âme après une agression au retour d’un dîner de gala organisé par le PUR ? Alors où les clercs accusateurs ou moralisateurs qui insultent de pauvres ex-détenus ou Sonko quand MNF est agressée ? Doyen Sèye a perdu la vie et on s’épanche plus sur MNF qui est blessée au bras et dont le pronostic n’est pas engagé. On oublie le mort assassiné parce qu’il est du Pastef et on parle de la vivante parce qu’elle aurait des atomes crochus avec les pontes du pouvoir. On ne parle pas d’enquête concernant l’agression mortelle contre Doyen Sèye. Combien de Sénégalais ont perdu, entre 2021 et 2024, la vie ou disparu mystérieusement sans qu’aucune enquête ne vienne démêler l’écheveau de ces morts ?

Voilà la République hypocrite et divisée que le Président nous laissera en héritage le 2 avril, date de la fin de sa mission à la tête de l’État !

Moussa Fall

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