C’est aux environs de 21h que la caravane Diomaye Président -qui a quitté Passy, Djilor et Foundiougne- est entrée à Fatick, fief du Président Macky Sall. Des motos Jakarta attendaient le candidat Diomaye et sa délégation pour les accompagner au lieu du meeting en pleine ville.
À mesure que la caravane pénétrait à l’intérieur de Fatick, les populations sortaient en masse de leurs maisons pour accueillir ce fils du Diéguème. La foule compacte était en effervescence avec le tube de Queen Biz qui a le don de chauffer l’ambiance. Et c’est la chanson « Sonko mooy Diomaye » entonnée par la foule électrique de suivre. La sortie inopinée de Diomaye de sa voiture décapotable embrase la foule. Et le candidat du changement habillé de blanc lève les deux bras en forme de V, le V de la victoire.
Avec la chanson rythmée de Yandé Codou, « Gaïndé, Gaïndé », Diomaye, avec la gestuelle, suivit le ton dudit tube de la chanteuse préférée de Léopold Sédar Senghor. Dans un discours en sérère mâtiné de wolof et de français, le fils du terroir, un balai à la main gauche, électrise la foule. Ce balai lui a été confié par un vieux de 80 ans à Ziguinchor aux fins de nettoyer tous les déchets moraux et éthiques qui salissent le Sénégal.
Dans son intervention, Bassirou a invoqué le problème foncier auquel ces zones du Sine sont confrontées. Pour lui, il est anormal de spolier les populations locales pour satisfaire des prédateurs étrangers. Il a promis, une fois élu, de remédier à cette situation qui dure et qui plonge les paysans dans une profonde précarité.
En tant que fils de paysan qui s’est battu contre l’expropriation foncière de Ndingler, il ne peut rester insensible à cette situation douloureuse. Selon Bassirou Diomaye, Fatick est fatigué malgré ses énormes potentialités agricoles, halieutiques et touristiques. Et tout cela ne résulte que d’une politique sans vision sans ambition.
Auparavant, Guy Marius a dénoncé le vote de la loi par les députés de la majorité pour augmenter leurs pensions de retraite. Et ce au moment où les Sénégalais sont préoccupés par leur devenir.
