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DIOMAYE-SONKO Le triomphe du Projet

Le 24 mars 2024 restera à jamais gravé dans les pages d’histoire du Sénégal comme une date de libération d’une tyrannie dont personne, ou presque, n’avait deviné les pas naissants.

Macky Sall a surpris les Sénégalais par sa froideur glaciale et sa cruauté effroyable. Qui pouvait, une seule seconde, penser que le Sénégal serait gouverné un jour par une équipe qui usera de l’emprisonnement, du meurtre, de la violence, de la délation, du chantage, de la gabegie, des divisions, de la culture de la peur etc. pour régner ?

Qui pouvait penser, un seul instant, que Macky Sall en arriverait un jour à insulter ses compatriotes, en traitant publiquement certains d’entre eux, d’escrocs ? Et que des « marabouts », pris dans le tourbillon de la frénésie ambiante, seraient capables de l’encourager à frapper « les yeux fermés », en lieu et place de lui conseiller sagesse, sérénité et apaisement ?

On avait atteint un point nodal qui avait fini de faire du Sénégal un sujet banni, une sorte d’athlète sur qui plus personne ne pouvait miser pour une quelconque victoire. Tous les clignotants étaient au rouge un moment donné. L’Afrique, habituée à nous jeter des fleurs pour notre maturité politique, n’en revenait pas. Le reste du monde, interloqué, attendait de voir comment tout cela allait se terminer.

Dans le cirque lassant imposé au pays par Macky Sall, des intellectuels intègres, connus pour leur brillance et leur état de service énorme, étaient voués aux gémonies par une meute de comiques qui se croyaient intelligents mais qui finirent leur exercice de masturbation dans l’enfer du ridicule réservé aux goujats qui voulaient se moquer de l’intelligence des Sénégalais. Aujourd’hui, ils sont en train de raser les murs (pour certains) ou de sortir les balles de réserve d’une bande de mercenaires (qu’ils sont tous) désorientés et angoissés. Ils ont accompagné, en l’applaudissant, toute la folie aveugle du despote. Beaucoup de Sénégalais souhaitent qu’ils soient jugés et punis (avec tous les autres délinquants du régime vaincu). On ne peut reprocher à ces Sénégalais de demander justice.

La victoire éclatante du duo (ou du binôme) Sonko-Diomaye est le fruit d’une lutte de longue haleine menée par de jeunes cadres de l’Administration sénégalaise, décidés d’imprimer à la marche du pays, une nouvelle orientation dont le socle demeure la matérialisation du désir populaire de progrès et de développement réel : c’est ce qu’ils appellent le Projet.

Si certains voient dans le triomphe d’Ousmane Sonko (puisque Sonko moy Diomaye, Diomaye moy Sonko) la main de Dieu et une leçon administrée aux tenants et chantres impétueux de l’injustice, d’autres saluent la ténacité, l’endurance et le management politique dont a fait preuve une jeunesse décomplexée, consciente des enjeux qui ressortent d’une configuration géopolitique mondiale où chaque État ou bloc d’États défend avec acharnement ses intérêts d’abord.

Ces jeunes ont été formés à bonne école (de la vie comme des académies). Ils sauront gouverner autrement et beaucoup mieux (aucun doute là-dessus) avec l’appui et l’accompagnement des sachants de tous âges et de tous bords pour qui le Sénégal compte avant tout.

La résistance cynique orchestrée présentement par les restes du régime vaincu devrait engendrer un élan de solidarité nationale exceptionnel autour de Diomaye-Sonko pour tuer dans l’œuf toutes les velléités de déconstruction et de démarches malveillantes dont les acolytes de Macky Sall sont capables.

C’est cette alerte citoyenne (parmi d’autres) que le présent texte a tenté d’exposer.

SOULEYANTA NDIAYE

MOSCOU

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