C’est avec un grand plaisir et un grand allégement que les habitants du département de Goudomp, notamment les partisans d’Olivier Boucal, ont accueilli la nouvelle de la libération de leur « digne fils ». Des Goudompois ont organisé, dans l’improvisation, jeudi soir, une séance de chants et de danses pour fêter l’élargissement de leur mentor. Jeunes et adultes, hommes et femmes ont célébré jusqu’aux environs de minuit.
« C’est un vent de soulagement collectif qui a soufflé dans le département. Tout le monde est comblé de respirer ce sentiment de satisfaction. Nous savions qu’il n’a rien fait qui nécessitait son arrestation et sa détention. Il a été injustement arrêté. Nous attendions donc sa libération. C’est chose faite. C’est une grande joie de retrouver notre et ami », laisse entendre Omar Apo Mendy, initiateur du collectif pour la libération d’Olivier Boucal
« Pour ceux qui le connaissent et le fréquentent, sa place n’était pas en prison. Olivier n’a que deux choses à partager : son sourie légendaire et le peu qu’il a, qu’il partage avec ses proches, ses amis et avec les nécessiteux », témoigne Boubacar Camara, un de ses amis, natif de la commune de Karantaba. Il y a environs trois jours, Boubacar est allé lui rendre visite à Rebeuss et c’est tout heureux qu’il apprenne sa libération.
Goudomp va laver l’honneur d’Olivier Boucal
Le mouvement politique, « Goudomp Debout », lancé par Olivier Boucal et les partisans d’Ousmane Sonko veulent laver ce qu’ils considèrent comme un affront avec l’arrestation et la détention du promoteur du mouvement. « Le défi est lancé à tout habitant du département de Goudomp. Cette élection est particulière pour notre terroir, qui a subi et continue de subir les iniquités et dépravations de ce régime », dit Ibou Diocou.
Pour cet inconditionnel d’Olivier Boucal qu’il aime appeler par « mon Inspecteur », c’est maintenant ou jamais de se venger, « par le truchement de nos cartes, de ce régime qui est à la quiddité de nos maux, ainsi que de toutes les difficultés que nous avions rencontrées ». Des amis d’Olivier sont du même avis. Ils affirment que c’est le moment de rompre avec les pratiques qui plombent le décollage économique du terroir.
Pour eux, voter Bassirou Diomaye Faye, c’est à la fois venger Olivier Boucal pour l’injustice qu’il a subie, mais aussi et surtout rendre justice au département qui, depuis 2012, a été victime des promesses arlésiennes et non tenues. « Nous attendons le signal de notre leader mais retenez que le département de Goudomp dit oui à Bassirou Diomaye Faye », affirme le jeune militant du mouvement politique « Goudomp Debout ».
BARHAM BA
(Correspondant)
